mardi 7 août 2007
Le parc
Je veux me balancer pour l’éternité. Ya personne qui peut me faire du mal quand je me balancine. Personne pour me dire quoi faire, personne pour ne pas être là pour moi, personne pour me prouver que je ne suis pas une bonne chose. Quand je suis là, je vole!!! Mes pieds touchent le ciel et bientôt, je vais aller tellement haut que je vais quitter la balançoire pour voler pour vrai! Il ne va pas me pousser des ailes, mais je vais être dans les airs. Je vais léviter. Mais je ne vais pas seulement rester là. Parce que ce qui est bien quand on se balance, c’est de bouger. Avec du vent partout. Alors je vais bouger, mais de plus en plus haut! Et plus je vais être haut, moins la vie va être dure, parce qu’il ne se passe rien dans le ciel. Avant les nuages; parce qu’il se passe plein de choses quand on arrive à la hauteur des nuages. Ya du vent, mais ya aussi tout ceux qui ont la tête dans les nuages. Et là, la vie est pluss que belle! Mais c’est tellement magnifique qu’il y a trop de monde, comme dans une heure de pointe sur l’autoroute. Il y a plein de monde, mais tout le monde est tout seul dans son auto. Alors la vie est belle, mais tout seul. Je préfère être avant les nuages, où je suis bien, même toute seule et où je peux revenir sur la balançoire si je veux. Parce que si on arrive aux nuages, on ne peut pas redescendre. Et moi, je veux avoir le choix. Et je peux voler partout aussi! Je peux aller voir de quoi ont l’air les autres personnes sur les autres balançoires des autres parcs des autres quartiers. Des fois, ils sont pareils. Mais la plupart du temps, ils sont bizarres. Ils ont l’air méchant ou stupide et je n’ai pas envie de les voir. Alors je reviens dans mon parc. Et je combine tous mes pouvoirs pour me faire tourner autour du poteau qui tient la balançoire. Et comme ça, j’impressionne tous les autres et je reste la reine de l’endroit. Je suis connue parce que je passe tout mon temps ici. Les passants m’admirent et les enfants veulent être comme moi quand ils seront grands. Mais ils ne seront jamais comme moi parce qu’eux vont devenir grands alors que moi, je ne le serais jamais. Je suis pour toujours ce que je suis.
Parcelles de vie
La vie est une suite de moments. Une suite d'émotions laissée par des événements vécus, vus, reçus. Et à chaque moment est associé émotions, impressions, pensées indescriptibles qui nous traversent comme des lasers. Ce sont parfois des factions de seconde. Quelquefois, on réussi à les garder en mémoire. Mémoire des faits, mémoire de nos réactions, mémoire d’émotions, mémoire de nos réflexions. Si l’on est assez bon (ça prend de la pratique), on peut raviver notre mémoire. Tout peut ressortir sous la forme que l’on veut bien lui donner.
Et les mots sont l’une des plus grande force de l’être humain.
Je tente de créer des textes inspirés de ma vie, de ma mémoire. Des histoires, des essais, des descriptions, des non-classables. L’initiative est souvent de moi, parfois il y a un prétexte, mais mon but est aussi de partager le tout. J’écris surtout pour moi, défouloir d’un trop plein de quelque chose, mais si le cœur vous dit de me lire, tant mieux pour nous deux.
Et les mots sont l’une des plus grande force de l’être humain.
Je tente de créer des textes inspirés de ma vie, de ma mémoire. Des histoires, des essais, des descriptions, des non-classables. L’initiative est souvent de moi, parfois il y a un prétexte, mais mon but est aussi de partager le tout. J’écris surtout pour moi, défouloir d’un trop plein de quelque chose, mais si le cœur vous dit de me lire, tant mieux pour nous deux.
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