Il pleut tu aussi à Rimouski?
C'est un temps à se coller et à se donner des bisous dans le cou. À se mettre tout nu en-dessous de couvertures douce comme ta peau et d'écouter le bruit de la pluie. Mon sourire mettrait un sourire sur ton visage et le tien donnerait une raison d'être au mien.
L'imposante stature de l'édifice devant moi me fige sur place. Je me déplace à grand peine sous l'oeil attentif des portes plus grandes que des trolls et des fenêtres d'où tous les monstres de la Terre me surveillent. Et les coins sombres sur les côtés cachent des milliers d'insectes porteurs de la peste.
Mais si t'étais là, cette grandeur deviendrait un jeu, une protection additionnelle à ta présence. Les trolls seraient de mon côté; les monstres, gentils comme tout. Et les insectes de la mort deviendraient magiquement les simples spectateurs de tes lèvres sur les miennes; de tes mains sur ma peau.
Puis, l'eau sous nos pieds nous ferait rire aux éclats. Nous plongerions dedans et nous serions heureux pour toujours.
Parce que nous serions ensemble.
mercredi 9 janvier 2008
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